Recension de mes ouvrages - Book reviews
"Crimes et enquêtes: 60 affaires qui ont marqué l'histoire". Lausanne: Editions Favre, 2020, 249p.
Cet ouvrage rassemble les chroniques de Nicolas Quinche parues dans La Côte, entre 2017 et 2019. Ce spécialiste de l'histoire du crime et de la police scientifique, docteur ès Lettres de l'UNIL, nous raconte de nombreuses anecdotes parfois méconnues. Par exemple, le casse du fourgon postal... Vallorbe-Lausanne en 1978! L'auteur nous emmène à Pompéi, nous parle du meurtre impossible de Sherlock Holmes et de cybercriminalité. Le livre se conclut avec le récit révélateur d'un procès qui s'est tenu à Nyon en 1829, suite à une rixe mortelle nourrie par le jalousie et l'alcool.
David Spring, "Allez Savoir!", magazine de l'Université de Lausanne, no 77, mai 2021, p. 65.
"Crimes et enquêtes: 60 affaires qui ont marqué l'histoire". Lausanne: Editions Favre, 2020, 249p.
En 250 pages, Nicolas Quinche nous permet de revisiter l'histoire et de mettre en lumière l'évolution des techniques qui sont utilisées aujourd'hui pour démasquer les auteurs des délits qui sont commis en Suisse et partout dans le monde.
Ce livre contient les chroniques que l'auteur publie régulièrement dans le quotidien "La Côte". Ces chroniques sont courtes, bien documentées et, malgré le sérieux du sujet, proposent souvent des moments drôles. Leur titre seul donne envie de les lire: par exemple l'attaque du train Vallorbe-Lausanne, drame sanglant à Genolier, détective à Pompéi, Léonard de Vinci et la Suisse, Davos au coeur de la tourmente. Il faut souligner que l'auteur est particulièrement compétent car il a consacré sa thèse de doctorat à l'histoire de la police scientifique."
Cosandey, Rémy, in L'Essor, février 2021, p. 15.
"Crimes et enquêtes: 60 affaires qui ont marqué l'histoire". Lausanne: Editions Favre, 2020, 249p.
"Crimes et enquêtes, 60 affaires qui ont marqué l'histoire, tout comme le premier ouvrage déjà, compile ses chroniques historiques publiées dans La Côte. Mais l'historien nyonnais ne s'est pas contenté de reprendre purement et simplement ses textes parus entre 2017 et 2019, il a agrémenté son oeuvre d'une pièce de choix, inédite. En dessert, ceux qui avaient eu l'occasion de découvrir son court récit relatant un meurtre perpétré à la Place Bel-Air, à Nyon, en 1829, comprendront mieux ce qui a animé le meurtrier au couteau, jaloux, brisé par les écarts de sa femme apparemment volage. En toute fin d'ouvrage, Nicolas Quinche retranscrit les interrogatoires des témoins, du meurtrier et de sa victime avant qu'elle ne périsse - un document rare, prenant tout autant que glaçant."
Jocelyne Laurent in La Côte 22 décembre 2020, p. 6.
"65 affaires criminelles qui ont marqué l'histoire de la police scientifique". Lausanne-Paris: Editions Favre, 2017, 183p.
"L'Histoire s'écrit souvent au gré de petites histoires. Marquantes, cocasses, incongrues. Dans le domaine de la science aussi, les anecdotes se notent dans un coin de la tête, ou sur les bords d'un calepin. Alumnus, Nicolas Quinche a d'ailleurs choisi de compiler un lot d'affaires de crimes. Une liste de celles qui ont marqué la police scientifique. Un livre qui permet de voguer çà et là entre chaque situation relevée. Ces affaires apprennent par exemple au lecteur qu'il fut un temps médiéval au cours duquel les animaux étaient portés devant les tribunaux. Les cochons par exemple, coupables de blessures sur nourrissons ou de meurtre, furent jugés, emprisonnés et même pendus. [...] Une multiplicité de cas qui se laisse simplement picorer."
David Trotta in "Allez Savoir", septembre 2017.
"Experts du crime sur les bords du Léman: naissance de la police scientifique en Suisse romande et en France". Hauterive: Editions Attinger, 2014, 349p., collection Nouvelles Editions.
« L’ouvrage, émaillé de nombreuses photos de Reiss, apporte un éclairage « vivant » aux étudiants en sciences forensiques, aux policiers, aux magistrats comme à tous les passionnés de séries criminelles.
Experts du crime sur les bords du Léman a séduit Olivier Guéniat, chef de la police judiciaire neuchâteloise, auteur de la préface. A l’adresse de Nicolas Quinche, il écrit : « Merci de ce bijou écrit tel un cadeau ! Vous l’historien, êtes le seul et véritable gardien du temple forensique… »
Claudine Dubois, « Sherlock Holmes suisse », in La Liberté, 11 février 2015, p. 31.
"Experts du crime sur les bords du Léman: naissance de la police scientifique en Suisse romande et en France". Hauterive: Editions Attinger, 2014, 349p., collection Nouvelles Editions.
Historien suisse, grand spécialiste du criminologue Rodolphe Archibald Reiss (1875-1929) auquel il a consacré une thèse, déjà auteur de plusieurs ouvrages sur la criminalistique, Nicolas Quinche revient dans ce livre richement illustré (130 photographies d'une remarquable qualité) sur les pionniers de la police scientifique à l'aube du 20ème siècle.
S'appuyant sur des archives locales et sur les fonds de l'institut de police scientifique de l'Université de Lausanne, il retrace notamment l'exceptionnel parcours du professeur vaudois Reiss, fondateur en 1909 de l'institut précité (le premier au monde à avoir donné un enseignement de police scientifique), nous relate son passage à Paris comme "stagiaire" d'Alphonse Bertillon et nous fait partager ses doutes, ses luttes, ses avancées.
A ses côtés, on se familiarise avec les principes premiers des constatations techniques sur les scènes de crime, on découvre l'apport précieux de la photographie, l'exploitation de plus en plus perfectionnée des traces laissées par les délinquants, traces corporelles, traces de pas et autres. On le suit, aidant les enquêteurs à résoudre nombre d'affaires criminelles, des meurtres, des cambriolages, de la fausse monnaie ou encore des incendies, comme ceux qui frappent en série La Côte en 1904 et 1905 et sont le fait d'un pompier pyromane qui n'échappera pas à l'étau scientifique.
Un personnage, une histoire et un livre obstinément passionnants.
Site de la Société française d'histoire de la police
"Experts du crime sur les bords du Léman: naissance de la police scientifique en Suisse romande et en France". Hauterive: Editions Attinger, 2014, 349p., collection Nouvelles Editions.
"Le pionnier Rodolphe Archibald Reiss, fondateur de l'Institut de police scientifique de l'Université de Lausanne en 1909, constitue le fil rouge de cet ouvrage au graphisme soigné. Son travail sur plusieurs crimes et attentats commis dans le canton de Vaud au début du XXe siècle est détaillé, documents, expertises et photographies à l'appui. Spécialiste du domaine, l'historien Nicolas Quinche retrace ainsi la naissance de la police scientifique, et plus largement celle de l'identification par les traces. Une lecture passionnante."
David Spring in "Allez Savoir! Le magazine de l'Université de Lausanne", no 59, janvier 2015, p. 61.
Compte rendu disponible en ligne:
http://www.unil.ch/files/live//sites/unicom/files/shared/alllezsavoir/AS_59.pdf
"Sur les traces du crime". Genève: Slatkine, 2011, 686p.
"Les experts de Miami et d'ailleurs feraient presque oublier que la criminalistique est née en Europe, plus particulièrement en France, mais aussi en Suisse, si l'on en croit le formidable travail de cet historien helvète. Avec la patience du détective, il traque les indices de l'émergence de la police scientifique à la fin du XIXe siècle en croisant l'histoire des traces, des techniques, de la justice, du corps et de l'éducation. Un seul reproche à ce travail passionnant. Son prix!"
(Laurent Lemire in "Le Nouvel Observateur", 12 janvier 2012)
"Pour ceux qui s'intéressent aux débuts de la police scientifique, il est bon de signaler l'ouvrage passionnant de l'historien Nicolas Quinche paru fin 2011 et intitulé "Sur les traces du crime. De la naissance du regard indicial à l'institutionnalisation de la police scientifique et technique en Suisse et en France. L'essor de l'Institut de police scientifique de l'Université de Lausanne".
L'auteur s'attache à retracer la généalogie de la lecture des traces, parcourant les traités de chasse médiévaux, les récits d'identification de sorcières, la physiognomonie et la littérature populaire avant d'aborder la naissance de la police scientifique à la fin du XIXe siècle à travers l'exemple de l'Institut de police scientifique de Lausanne."
Jean-Pierre Crauser in "Ironmongers Daily News", 2012, publication de la Société Sherlock Holmes de France
"Le Théâtre du crime. Rodolphe A. Reiss 1875-1929". Collectif. Lausanne: Presses polytechniques et universitaires romandes, 2009, 320p.
Der Historiker Nicolas Quinche rekonstruiert den Werdegang von Reiss an und ergänzt diesen mit einem weiteren Artikel zu dessen umstrittenem Engagement während des Ersten Weltkrieges auf der Seite Serbiens, als der Kriminologe die an den Serben verübten Gräueltaten aufdeckte und anprangerte. Er zeichnet dabei das Bild eines umtriebigen, arbeitsamen Tüftlers, der seine Anstellung als Fotograf der Universität nutze, um im Dienste der verschiedenen Institute sein Können in der medizinischen und wissenschaftlichen Fotografie zu perfektionieren. Für Reiss’ Arbeiten zur polizeilichen und kriminalistischen Fotografie hebt Quinche dessen Praktikum bei Alphonse Bertillon in Paris hervor, denn dort erlernte Reiss die signaletische Fotografie und das „portrait parlé“. In Lausanne gelang es Reiss, die wissenschaftliche und juristische Fotografie als Fach zu etablieren und damit ein international anerkanntes Zentrum der modernen Kriminalistik zu gründen. Quinche zeigt überzeugend auf, wie die Kriminalistik durch die Erkenntnisse der experimentellen Psychologie zur begrenzten Leistungsfähigkeit des Gedächtnisses erschüttert wurde und nach einem neuen Weg der Objektivität suchte. Sie fand ihn im Lesen der Spuren und im Studium der sozialen Milieus. In Reiss’ Handbuch der wissenschaftlichen Polizei von 1911 sieht Quinche eine Zusammenfassung der Reisschen Methode und seines Zugangs; dementsprechend ist das Werk dicht mit Aufnahmen zur Spurensicherung und sozialer Milieus bebildert. Quinche beschreibt Reiss als jemanden, der im Dienste der „Wahrheit“ und der Gerechtigkeit das Abenteuer suchte (S. 311f.) und verbindet so dessen Engagement während des Ersten Weltkrieges nicht nur auf der beruflichen Ebene, sondern ebenso auf der ethischen mit dessen Tätigkeit am Lausanner Institut.
Nora Mathys in « Fotogeschichte », no 115, 2010
"Crime, science et identité: anthologie des textes fondateurs de la criminalistique européenne (1860-1930). Genève: Slatkine, 2006, 368p.
"En exhibant des textes oubliés, en évoquant quelques figures pionnières, Nicolas Quinche publie ainsi un jalon précieux pour l’histoire institutionnelle, sociale et culturelle de la police scientifique (notamment en Suisse romande avec le cas emblématique à Lausanne de Reiss). Or, au-delà d’une histoire matérielle des laboratoires de police et du «progrès scientifique» valorisé par les acteurs étatiques de cette discipline normative, l’évolution de la police scientifique depuis le milieu du XIXe siècle montre – surtout – l’importance cruciale prise – en une perspective foucaldienne – par l’identification corporelle dans les usages contemporains du contrôle social à finalité politique, sécuritaire ou hygiéniste. Identifier et surveiller: serait-ce là le credo scientifique des policiers de laboratoire qui donnerait tout son sens aux textes finement choisis par Nicolas Quinche?"
Michel Porret in "Revue suisse d'histoire", Vol. 57, No 3, 2007, pp. 378-381
Compte rendu disponible ici:
http://hsozkult.geschichte.hu-berlin.de/rezensionen/type=rezbuecher&id=18503&view=pdf
"L'apport principal de ce livre est la présentation (introduction et nombreux textes) de l'intéressant personnage de Rodolphe-Archibald Reiss (1875-1929), né allemand, ayant fait l'essentiel de sa carrière de criminaliste en Suisse et l'ayant terminée en Serbie, disciple et ami du fameux Alphonse Bertillon, père de l'anthropométrie signalétique (le "bertillonage"), dont nous avons ici plusieurs textes fondamentaux."
Dominique Lejeune in "Historiens et Géographes", no 403, juillet-août 2008, pp. 374-375
"[…] cette précieuse anthologie livre pêle-mêle, des extraits de textes, connus et moins connus des pères fondateurs de la criminalistique : A. Bertillon, E. Locard, E. Stockis, S. Ottolenghi, A. Niceforo, H. Gross, mais aussi et essentiellement R-A Reiss qui travailla à l’université de Lausanne où N. Quinche a déniché quelques textes rares dispersés dans des ouvrages ou des revues pas toujours facilement accessibles. Les historiens et les curieux apprécieront."
Jean-Marc Berlière, in http://prison.eu.org/spip.php?article11427
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 13 autres membres